Hadi Aboul Hosn, membre du bloc parlementaire de la "Rencontre démocratique" (Parti socialiste progressiste) et secrétaire général de la Chambre, s’est interrogé sur "l’alternative au dialogue pour sortir de la crise actuelle qui frappe le pays".

Il a également insisté sur l’importance de respecter la Constitution, de ne pas boycotter, et a rappelé que la majorité des deux tiers imposait le consensus.

Hadi Aboul Hosn a souligné sur les ondes de la Voix du Liban que le dialogue ne devrait pas être conditionné ni superficiel, mais se concentrer sur un consensus autour d’un président réformateur, capable d’appliquer la Constitution et les accords de Taëf et de coordonner avec le gouvernement et le Parlement.

Il a estimé que la visite de l’émissaire français, Jean-Yves Le Drian, ne ferait aucune différence si les Libanais ne parvenaient pas à s’entendre entre eux, soulignant que l’attente de solutions externes portait atteinte à la souveraineté et à l’indépendance du Liban.

Pour rappel, le président de la Chambre, Nabih Berry, a appelé jeudi à un dialogue de sept jours, promettant de convier ensuite à des séances successives pour l’élection d’un président de la République.