Le Front souverainiste a souligné "la nécessité de mettre fin à la vacance présidentielle en vue de restaurer l’ordre constitutionnel et de résoudre les crises". Cela vise à "mettre un terme à la crise financière, à résoudre le dossier des réfugiés (syriens) à travers leur rapatriement dans les plus brefs délais, ainsi qu’à garantir la sécurité dans les camps (de réfugiés syriens et palestiniens, NDLR) et le lancement des réformes nécessaires", notamment dans les secteurs de l’électricité, des communications et de la coopération avec la Banque mondiale.

Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion périodique, le Front a souligné que "mettre le Liban sur la voie de la réforme et du redressement nécessite une autorité qui ne soit sujette à aucune objection (en particlulier de la part de l’axe pro-iranien), mais qui soit capable de jouer son rôle conformément à la Constitution et dans l’intérêt supérieur du Liban".

Le Front souverainiste a dans ce sens fait part de son "rejet du dialogue comme voie vers l’élection d’un président" de la République, estimant que cela est "incompatible avec la Constitution".

Le Front a par ailleurs appelé toutes les forces souverainistes à unifier leur rang, car les élections présidentielles ne suffisent pas à résoudre la crise libanaise, notamment en ce qui concerne les armes du Hezbollah, qui entrave la mise en place d’un État efficace.