Les États-Unis ont décidé d’accorder au Liban la somme de 30 millions de dollars d’aide militaire, une partie d’un montant de près de 85 millions de dollars originairement consacré à l’Égypte. C’est ce qu’a déclaré, mercredi, un responsable américain à la chaîne panarabe Al-Arabiya. Cette mesure a été adoptée par Washington, en raison de violations des droits à la liberté d’expression politique en Égypte. La somme restante sera allouée à Taïwan.

"Une telle réaffectation prouve l’engagement inébranlable de l’administration (Biden) à soutenir les Forces armées libanaises, dit-il dans son entretien. Un tel soutien est vital pour maintenir la stabilité dans le pays."

Lundi, le général Erik Kurilla, haut responsable militaire américain pour le Moyen-Orient, s’était rendu à Beyrouth dans le but de renforcer la coopération en matière de formation et de faire face aux menaces régionales. Lors de sa visite, le chef du commandement central des États-Unis a rencontré le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun.

On rappelle, dans ce contexte, que, depuis 2006, le Liban bénéficie d’une aide humanitaire, éducative et militaire estimée à des milliards de dollars, en provenance des États-Unis. Un soutien auquel ne s’opposent pas les sénateurs et membres du Congrès qui considèrent que cette initiative est cruciale pour les intérêts de sécurité nationale des États-Unis, le renforcement des institutions libanaises, la lutte contre la contrebande et le trafic de drogue. Elle est par ailleurs nécessaire contre le Hezbollah, qui, soutenu par l’Iran, exerce son influence sur la plupart des administrations de l’État et qui, avec les factions palestiniennes, échappe au contrôle du gouvernement.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !