Justifiant la baisse de l’approvisionnement en eau, dont souffrent, depuis plus d’un mois, les habitants de la région d’Achrafieh et de certains quartiers de la capitale libanaise, l’Office des Eaux de Beyrouth et du Mont-Liban a expliqué que cette privation est principalement due aux coupures d’électricité quasi-permanentes, qui ont entrainé l’arrêt de la principale station de pompage d’eau de Dbayé. Alimentée par une ligne directe à moyenne tension d’EDL, la station de Dbayé ne peut pas fonctionner avec des générateurs.

Dans un communiqué publié mardi, EBML a, par ailleurs, signalé un " dysfonctionnement des puits artésiens alimentant Mechref, ce qui a causé l’interruption de la distribution de l’eau à Bourj Brajneh et à Hay el-Selloum, dans la banlieue sud de Beyrouth ". L’office des eaux a souhaité que les équipes d’EDL terminent les réparations dans les plus brefs délais.

L’office des eaux s’efforce ainsi de " résoudre le problème, avec le peu de moyens dont elle dispose, les donateurs ne pouvant lui apporter le soutien nécessaire pour ce faire ", peut-on lire dans le communiqué.

Cette déclaration intervient au lendemain des sollicitations des résidents d’Achrafieh, qui, contraints d’acheter de l’eau (le prix du réservoir s’élève à 40 dollars), ont réclamé l’intervention de l’Office des eaux de Dbayé.