Le syndicat des propriétaires des hôpitaux a demandé à ce que la somme de 68 dollars soit fixée pour la séance de dialyse, après l’adoption d’un nouveau mécanisme de tarification des fournitures médicales nécessaires à ce traitement. D’après lui, le montant de 62 dollars fixé par le ministère de la Santé pour une séance de dialyse n’est pas suffisant pour couvrir les nouvelles dépenses.

Dans un communiqué publié mercredi, le syndicat a appelé la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) "à modifier sa tarification des séances de dialyse et à appliquer celle fixée par le ministère de la Santé, adoptée le premier septembre 2023, au risque de se retrouver dans l’incapacité d’assurer la dialyse aux patients sans leur imposer des frais supplémentaires". Il a également insisté sur la nécessité que "les anciennes factures soient payées immédiatement par tous les garants et que les nouvelles factures, émises depuis septembre 2023, soient réglées dans un délai ne dépassant pas un mois, afin que les hôpitaux puissent à leur tour s’acquitter des sommes dues aux importateurs". Et de souligner que "le paiement des factures doit être déposé dans un compte en livres libanaises fraîches".

Le syndicat a, par ailleurs, remercié le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, ainsi que le président de la Commission parlementaire de la Santé, le député Bilal Abdallah, pour les efforts déployés en matière de règlement des "paiements dus aux hôpitaux, depuis début 2023, pour traiter les dialyses et pour l’obtention des fonds suffisants pour continuer à payer les factures des patients".