La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a tiré la sonnette d’alarme vendredi et dénoncé “le cycle meurtrier de la violence” qui s’étend au Liban, “laissant davantage de dévastation et de souffrance”.
Dans un communiqué, elle a surtout dénoncé les attaques visant “des civils, dont le personnel médical et paramédical, des hôpitaux et des journalistes”, et, surtout, appelé au “respect du droit humanitaire”.
Elle a particulièrement stigmatisé les attaques contre les hôpitaux et indiqué que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé depuis octobre 2023 (date du début de la guerre): “53 attaques contre des établissements de santé, qui ont fait 99 morts et 82 blessés parmi le personnel de santé”.
Mme Hennis-Plasschaert a exhorté le Hezbollah et Israël “à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, car même les guerres ont des règles”.
“Aucun effort ne doit être épargné pour protéger les hôpitaux”, a-t-elle insisté, déplorant que “huit établissements hospitaliers au Liban ont été entièrement évacués, et sept autres partiellement, en raison des dégâts causés par les bombardements ou de leur proximité avec les zones bombardées”.
Pour la responsable onusienne, le Liban est confronté à “une crise humanitaire aux proportions catastrophiques”, à cause de l'augmentation du nombre de victimes civiles, des déplacements massifs et de la destruction massive des infrastructures civiles à travers le pays.
Plus tôt dans la journée, lors d'une conférence de presse, le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, avait indiqué que depuis le début de la guerre, “163 secouristes et soignants ont été tués et 272 blessés dans les frappes israéliennes à travers le pays”.
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