Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a encore dénoncé dimanche toute tentative de désarmement de sa formation. Selon lui, ce projet vise à semer la discorde entre la «Résistance» et le peuple libanais, ainsi qu’à maintenir Israël dans les cinq points frontaliers où son armée est présente au Liban-Sud.
Lors d’une cérémonie tenue à Baalbeck, il a accusé Israël de ne pas respecter l’accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2024, affirmant que le Liban et la Résistance s’y sont conformés tandis que les incursions sécuritaires se poursuivent.
Kassem estimé que le déploiement de l’armée libanaise au sud du Litani aurait dû s’accompagner d’un respect strict du cessez-le-feu par Israël. Il a également réitéré que la discussion d’une stratégie de sécurité nationale ne pourrait avoir lieu qu’après un retrait israélien complet, avertissant que «si le Sud tombe, tout le Liban sera menacé».
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