L’attaque meurtrière contre l’hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza a suscité une vague de condamnations au Liban.

L’ancien président Michel Sleiman a utilisé le terme "génocide", ajoutant qu’Israël tentait de se laver les mains de ce crime en accusant les victimes.

Le député Marwan Hamadé, membre du bloc de la Rencontre démocratique, a déclaré que "la priorité palestinienne était de mettre fin au massacre perpétré à Gaza et en Cisjordanie en maintenant l’attachement à la terre quels que soient les sacrifices". Et d’ajouter: "La priorité libanaise est d’éviter de tomber dans le piège israélien visant à élargir la guerre pour détruire ce qui reste du Liban."

Le chef des Forces Libanaises (FL), Samir Geagea, a condamné la frappe sur l’hôpital de Gaza qui a tué des civils innocents. Dans une déclaration sur la plateforme X, M. Geagea a exprimé ses condoléances et sa profonde tristesse face à la perte de centaines de victimes innocentes et a affirmé sa solidarité avec le peuple palestinien dans ses souffrances et ses sacrifices, espérant que cette épreuve se terminera le plus rapidement possible.

La frappe sur l’hôpital Al-Ahli de Gaza a été également condamnée par le bloc du Renouveau. "C’est un crime de guerre, un massacre qui dépasse les limites de l’humanité", selon le communiqué du bloc posté sur son compte X. Il a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour condamner Israël et protéger le peuple palestinien. Il a aussi appelé à raviver l’initiative arabe de paix pour "ne pas laisser le champ libre au meurtre et à la destruction".

De son côté, le parti Kataëb a vivement condamné l’attaque perpétrée contre l’hôpital baptiste de Gaza. Les frappes visant des civils et des personnes fuyant les bombardements constituent une violation "de toutes les lois internationales et religieuses, en particulier la Convention de Genève".

Selon le parti Kataëb, la communauté internationale doit agir pour mettre fin au meurtre de civils dans la région. "Nous déclarons notre solidarité avec le peuple palestinien et partageons sa douleur", a ajouté le parti Kataëb.