Le président israélien, Isaac Herzog, a affirmé, mardi, que son pays "ne veut pas d’une confrontation à sa frontière nord, ni avec personne d’autre", en allusion à une possible guerre ouverte avec le Hezbollah, alors que les échanges d’artillerie à la frontière sud, depuis le 7 octobre, font craindre une implication du Liban, malgré lui, dans le conflit militaire entre Israël et le Hamas.

Isaac Herzog, qui a tenu ces propos au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français, Emmanuel Macron, a cependant averti: "Si le Hezbollah nous entraîne dans une guerre, c’est le Liban qui en paiera le prix."

Le président israélien ajoute que son armée "se concentre actuellement sur l’élimination de l’infrastructure du Hamas et la récupération des otages" auprès de ce groupe palestinien pro-iranien.

À son tour, Emmanuel Macron a souligné que Paris a déjà "adressé plusieurs messages au Hezbollah pour le mettre en garde contre une implication dans la guerre de Gaza".

Ces messages avaient été relayés aux autorités libanaises par le nouvel ambassadeur de France à Beyrouth, Hervé Magro, et notamment par la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, lors de sa visite éclair à Beyrouth, le lundi 16 octobre.

M. Macron se trouvait mardi à Tel Aviv pour une visite de solidarité avec Israël.