Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a appelé lundi les responsables politiques à œuvrer pour «tenir le Liban à l’écart» de la guerre à Gaza, insistant sur la nécessité de maintenir le commandement de l’armée en place – ce qui implique implicitement le retard du départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun – jusqu’à l’élection d’un président de la République.
«Nous nous réunissons, alors que la guerre entre Israël et la Palestine fait rage à notre frontière sud», a déclaré Mgr Raï à l’ouverture de la 56e réunion annuelle du synode des patriarches et évêques catholiques, au couvent de Notre-Dame de la Montagne (Saydet el-Jabal), dans le Kesrouan. Soulignant sa solidarité avec le peuple palestinien et notant que «la solution passe par la création de deux États», il a appelé «les responsables politiques libanais à œuvrer pour tenir le Liban à l’écart de cette guerre» et à «assumer leur rôle politique et diplomatique de soutien à la cause palestinienne, en s’attachant à l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, conformément à laquelle Israël et le Hezbollah doivent arrêter immédiatement les opérations militaires des deux côtés», a-t-il insisté. Mgr Raï a, dans ce cadre, condamné le massacre des civils, notamment d’écoliers du collège des Saints-Cœurs à Aïn Ebel.
Se penchant sur le dossier de la présidentielle, Mgr Raï a dénoncé «une violation délibérée de la Constitution». «De quel droit le Parlement s’abstient-il d’élire un président? Une telle attitude n’est-elle pas en contradiction avec la coexistence et le pacte, conformément au préambule de la Constitution?», s’est-il demandé. Il a, à cet égard, rappelé que les institutions de l’État se disloquent, alors que la crise économique et financière s’aggrave, que le peuple s’appauvrit, que les jeunes émigrent et que le nombre des déplacés syriens augmentent. «Ils sont plus d’un million et demi et leur nombre ne cesse de croître au quotidien au détriment des Libanais, de leurs conditions de vie, de leur sécurité, de leur économie et de leur culture, a martelé Mgr Raï. Face à ce fardeau et à ce danger, nous appelons la communauté internationale à les aider en Syrie même et non au Liban.»
Pour Mgr Raï, il est impératif, «pour préserver la stabilité au Liban», de renforcer l’institution militaire et de «maintenir le commandement de l’armée en place jusqu’à l’élection d’un président de la République». «L’institution militaire se trouve aujourd’hui devant une échéance cruciale qui menace la sécurité du pays, a-t-il constaté. Il n’est pas dans l’intérêt du gouvernement de procéder à des changements à la tête de l’armée. Ce qui est demandé, c’est d’élire un président de la République, en vue de préserver les différentes institutions.»
«Nous nous réunissons, alors que la guerre entre Israël et la Palestine fait rage à notre frontière sud», a déclaré Mgr Raï à l’ouverture de la 56e réunion annuelle du synode des patriarches et évêques catholiques, au couvent de Notre-Dame de la Montagne (Saydet el-Jabal), dans le Kesrouan. Soulignant sa solidarité avec le peuple palestinien et notant que «la solution passe par la création de deux États», il a appelé «les responsables politiques libanais à œuvrer pour tenir le Liban à l’écart de cette guerre» et à «assumer leur rôle politique et diplomatique de soutien à la cause palestinienne, en s’attachant à l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, conformément à laquelle Israël et le Hezbollah doivent arrêter immédiatement les opérations militaires des deux côtés», a-t-il insisté. Mgr Raï a, dans ce cadre, condamné le massacre des civils, notamment d’écoliers du collège des Saints-Cœurs à Aïn Ebel.
Se penchant sur le dossier de la présidentielle, Mgr Raï a dénoncé «une violation délibérée de la Constitution». «De quel droit le Parlement s’abstient-il d’élire un président? Une telle attitude n’est-elle pas en contradiction avec la coexistence et le pacte, conformément au préambule de la Constitution?», s’est-il demandé. Il a, à cet égard, rappelé que les institutions de l’État se disloquent, alors que la crise économique et financière s’aggrave, que le peuple s’appauvrit, que les jeunes émigrent et que le nombre des déplacés syriens augmentent. «Ils sont plus d’un million et demi et leur nombre ne cesse de croître au quotidien au détriment des Libanais, de leurs conditions de vie, de leur sécurité, de leur économie et de leur culture, a martelé Mgr Raï. Face à ce fardeau et à ce danger, nous appelons la communauté internationale à les aider en Syrie même et non au Liban.»
Pour Mgr Raï, il est impératif, «pour préserver la stabilité au Liban», de renforcer l’institution militaire et de «maintenir le commandement de l’armée en place jusqu’à l’élection d’un président de la République». «L’institution militaire se trouve aujourd’hui devant une échéance cruciale qui menace la sécurité du pays, a-t-il constaté. Il n’est pas dans l’intérêt du gouvernement de procéder à des changements à la tête de l’armée. Ce qui est demandé, c’est d’élire un président de la République, en vue de préserver les différentes institutions.»
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