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- Abdollahian à Beyrouth pour préparer l’après-trêve?
Le jour même où une trêve humanitaire de quatre jours a été annoncée dans la bande de Gaza, à la faveur d’un accord avec Israël pour la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de prisonniers palestiniens, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé à Beyrouth, pour des entretiens avec les officiels libanais ainsi qu’avec «les chefs de la résistance», c’est-à-dire le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et les représentants du Hamas palestinien.
Le timing de la visite est vraisemblablement lié à l’étape de l’après-trêve, l’Iran étant au commandement des opérations menées dans la région par les milices qui gravitent dans son orbite, en soutien au Hamas à Gaza.
Dans ce contexte, il est nécessaire de rappeler que Hossein Amir-Abdollahian était arrivé à Beyrouth peu de temps après l’attaque meurtrière du 7 octobre, lancée par le Hamas contre Israël et qui a déclenché la guerre menée par Tel Aviv contre Gaza. Le Hezbollah avait déjà ouvert le front du sud, présenté par la suite par le chef du Hezbollah et l’Iran comme un des trois fronts de soutien pro-iraniens à Gaza, avec ceux de l’Irak et du Yémen.
Les deux grands absents des deux discours que Hassan Nasrallah a tenus par la suite et de ceux officiels iraniens, ont été l’État et le peuple libanais, entraînés de facto dans une guerre et un axe dont ils ne veulent pas.
Hossein Amir-Abdollahian a récidivé mercredi à son arrivée à Beyrouth, en affirmant à sa descente d’avion qu’il est venu discuter avec les autorités libanaises «des moyens d’assurer la sécurité dans la région et de récupérer les droits» spoliés par Israël. L'ironie est que sa visite intervient le jour du 80ᵉ anniversaire de l'indépendance du Liban, spoliée par l'Iran et ses alliés libanais. «Nous avons compris des chefs de la résistance dans la région qu’ils gardent le doigt sur la gâchette jusqu’à ce que tous les droits des Palestiniens soient récupérés», a-t-il encore dit, en précisant qu’il appartient aux Palestiniens de décider de leur propre sort, une fois la guerre terminée.
Le ministre iranien doit être reçu à 14h30 à Aïn el-Tiné par le président de la Chambre, Nabih Berry, puis par le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Des rencontres de pure forme, est-on tenté de préciser.
Le timing de la visite est vraisemblablement lié à l’étape de l’après-trêve, l’Iran étant au commandement des opérations menées dans la région par les milices qui gravitent dans son orbite, en soutien au Hamas à Gaza.
Dans ce contexte, il est nécessaire de rappeler que Hossein Amir-Abdollahian était arrivé à Beyrouth peu de temps après l’attaque meurtrière du 7 octobre, lancée par le Hamas contre Israël et qui a déclenché la guerre menée par Tel Aviv contre Gaza. Le Hezbollah avait déjà ouvert le front du sud, présenté par la suite par le chef du Hezbollah et l’Iran comme un des trois fronts de soutien pro-iraniens à Gaza, avec ceux de l’Irak et du Yémen.
Les deux grands absents des deux discours que Hassan Nasrallah a tenus par la suite et de ceux officiels iraniens, ont été l’État et le peuple libanais, entraînés de facto dans une guerre et un axe dont ils ne veulent pas.
Hossein Amir-Abdollahian a récidivé mercredi à son arrivée à Beyrouth, en affirmant à sa descente d’avion qu’il est venu discuter avec les autorités libanaises «des moyens d’assurer la sécurité dans la région et de récupérer les droits» spoliés par Israël. L'ironie est que sa visite intervient le jour du 80ᵉ anniversaire de l'indépendance du Liban, spoliée par l'Iran et ses alliés libanais. «Nous avons compris des chefs de la résistance dans la région qu’ils gardent le doigt sur la gâchette jusqu’à ce que tous les droits des Palestiniens soient récupérés», a-t-il encore dit, en précisant qu’il appartient aux Palestiniens de décider de leur propre sort, une fois la guerre terminée.
Le ministre iranien doit être reçu à 14h30 à Aïn el-Tiné par le président de la Chambre, Nabih Berry, puis par le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Des rencontres de pure forme, est-on tenté de préciser.
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