La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, a effectué mercredi une tournée auprès de responsables politiques et diplomatiques.

Elle s’est rendue auprès du général Joseph Aoun, commandant en chef de l’armée libanaise; Élias Bou Saab, vice-président de la Chambre; Saoud ben Abdel Rahmane ben Fayçal al-Thani, ambassadeur du Qatar au Liban; et Teymour Joumblatt, député et chef du "Rassemblement démocratique".

Les discussions ont porté de manière générale sur l’actualité locale.

Avec le général Aoun à Yarzé, elle a passé en revue la situation au Liban-Sud. Dans ce contexte, il serait utile de rappeler que Mme Wronecka avait présenté, la semaine dernière, devant le Conseil de sécurité, le rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, portant sur la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.

Elle a ensuite discuté avec M. Bou Saab de "l’importance du travail des commissions parlementaires, du blocage de la présidentielle et de la situation dans le sud du Liban".

Elle a par ailleurs échangé avec l’ambassadeur du Qatar sur le rôle crucial des institutions libanaises, en particulier des forces de sécurité. "Il est impératif que les dirigeants politiques collaborent pour combler les lacunes institutionnelles et préserver la stabilité du Liban", a-t-elle souligné, à l’issue de son entretien avec le diplomate.

Lors de son entretien avec Teymour Joumblatt, elle a abordé "l’impératif pour les dirigeants politiques de transcender leurs divergences afin de combler les vides institutionnels". Pour elle, la revitalisation des institutions constitutionnelles est "indispensable" pour garantir la stabilité du Liban, faisant référence à la vacance à la tête de l’État mais aussi au risque de voir l’armée se retrouver sans commandant en chef, avec le départ à la retraite du général Joseph Aoun prévu le 10 janvier 2024.

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