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- Avant-gardes du Déluge d’Al-Aqsa: une atteinte à la souveraineté du Liban
L’annonce, lundi, par la branche du Liban du Hamas de la création d’un nouveau groupuscule baptisé «Avant-gardes du Déluge d’Al-Aqsa», avec pour mission de «libérer Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa», continuait mardi de susciter de nombreuses critiques parmi les rangs de l’opposition, qui dénoncent une atteinte flagrante à la souveraineté du Liban.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a ainsi affirmé que cette démarche était «inacceptable» et que le Liban «ne l’acceptera pas». «Les parties concernées ont toutefois expliqué aujourd’hui (mardi) qu’il ne s’agit pas d’entreprendre une action militaire», a-t-il assuré devant une délégation consulaire qu’il a reçue au Grand Sérail.
Nadim Gemayel, député de Beyrouth I, a souligné de son côté l’attachement du Liban aux résolutions 1701 et 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies, notant qu’il «incombe à l’armée de les appliquer».
Pour rappel, la résolution 1701 a mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, alors que la 1559, adoptée en 2004, prévoit le désarmement et la dissolution de toutes les milices, qu’elles soient libanaises ou étrangères.
Sur son compte X, M. Gemayel a affirmé que «le Liban n’est pas une patrie alternative, encore moins un champ de guerre ou un jihad alternatifs». «Que celui qui veut se battre ou faire le jihad aille le faire ailleurs qu’au Liban», a-t-il conclu.
Pour sa part, Achraf Rifi, député de Tripoli, a considéré que la décision prise par le Hamas de créer les Avant-gardes du Déluge d’Al-Aqsa» constitue «une grave erreur». Aussi a-t-il appelé le mouvement palestinien à «revenir» sur sa décision, d’autant que celle-ci «nuit à la cause palestinienne au profit de l’axe obstructionniste».
Ghayath Yazbeck, député de Batroun, a, lui aussi, mis en garde contre cette décision qui n’aura pour conséquence que de «causer la destruction du Liban». «Seule l’armée doit être présente au Liban-Sud», a-t-il écrit sur son compte X.
Quant à l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, il a affirmé que le fait que les Palestiniens «envisagent d’entreprendre une action armée à partir du Liban est inacceptable et rejetée».
Soulignant que le peuple libanais continue de soutenir la cause palestinienne, M. Siniora a rappelé, dans une déclaration, que «le Liban a abrogé l’accord du Caire qui autorisait l’action armée palestinienne à partir de son territoire, et ce, après avoir payé, des décennies durant, un lourd tribut en termes de vies humaines, de stabilité et de développement».
M. Siniora a, en outre, fait remarquer que le peuple libanais se conforme à l’accord de Taëf qu’il considère comme un pacte de coexistence. Il a, à cet égard, rappelé que, conformément à cet accord, «toutes les milices armées doivent être dissoutes et l’État libanais doit étendre son autorité sur l’ensemble du territoire». Et M. Siniora de réitérer l’attachement du Liban à l’application des résolutions arabes et internationales, principalement la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a ainsi affirmé que cette démarche était «inacceptable» et que le Liban «ne l’acceptera pas». «Les parties concernées ont toutefois expliqué aujourd’hui (mardi) qu’il ne s’agit pas d’entreprendre une action militaire», a-t-il assuré devant une délégation consulaire qu’il a reçue au Grand Sérail.
Nadim Gemayel, député de Beyrouth I, a souligné de son côté l’attachement du Liban aux résolutions 1701 et 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies, notant qu’il «incombe à l’armée de les appliquer».
Pour rappel, la résolution 1701 a mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, alors que la 1559, adoptée en 2004, prévoit le désarmement et la dissolution de toutes les milices, qu’elles soient libanaises ou étrangères.
Sur son compte X, M. Gemayel a affirmé que «le Liban n’est pas une patrie alternative, encore moins un champ de guerre ou un jihad alternatifs». «Que celui qui veut se battre ou faire le jihad aille le faire ailleurs qu’au Liban», a-t-il conclu.
Pour sa part, Achraf Rifi, député de Tripoli, a considéré que la décision prise par le Hamas de créer les Avant-gardes du Déluge d’Al-Aqsa» constitue «une grave erreur». Aussi a-t-il appelé le mouvement palestinien à «revenir» sur sa décision, d’autant que celle-ci «nuit à la cause palestinienne au profit de l’axe obstructionniste».
Ghayath Yazbeck, député de Batroun, a, lui aussi, mis en garde contre cette décision qui n’aura pour conséquence que de «causer la destruction du Liban». «Seule l’armée doit être présente au Liban-Sud», a-t-il écrit sur son compte X.
Quant à l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, il a affirmé que le fait que les Palestiniens «envisagent d’entreprendre une action armée à partir du Liban est inacceptable et rejetée».
Soulignant que le peuple libanais continue de soutenir la cause palestinienne, M. Siniora a rappelé, dans une déclaration, que «le Liban a abrogé l’accord du Caire qui autorisait l’action armée palestinienne à partir de son territoire, et ce, après avoir payé, des décennies durant, un lourd tribut en termes de vies humaines, de stabilité et de développement».
M. Siniora a, en outre, fait remarquer que le peuple libanais se conforme à l’accord de Taëf qu’il considère comme un pacte de coexistence. Il a, à cet égard, rappelé que, conformément à cet accord, «toutes les milices armées doivent être dissoutes et l’État libanais doit étendre son autorité sur l’ensemble du territoire». Et M. Siniora de réitérer l’attachement du Liban à l’application des résolutions arabes et internationales, principalement la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
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