Deux jours après l’incident du téléphérique survenu jeudi, et en réponse à des informations rapportées dans certains médias et sur les réseaux sociaux selon lesquelles la licence d’exploitation accordée à la Compagnie libanaise du téléphérique et d’expansion touristique SAL a expiré fin 2022, l’entreprise en question a affirmé samedi que celle-ci "expire en avril 2026".

Revenant sur l’incident de jeudi, la compagnie a expliqué, dans un communiqué, que "lorsque la panne mécanique a été signalée à la station fixe de Haret Sakher, l’administration a rapidement sollicité la Défense civile pour aider son équipe à secourir les personnes bloquées dans les cabines". Cela a été fait "conformément aux normes de sécurité internationales, en présence d’équipes de la Croix-Rouge libanaise". L’armée libanaise a également pris part aux opérations de secours, a rappelé la compagnie.

Concernant la panne technique survenue sur les installations du téléphérique, l’entreprise a précisé que "le rapport technique final n’a pas encore été publié, mais que selon les premières indications, il s’agirait d’une panne mécanique qui a eu lieu à la station fixe de Haret Sakher, ce qui a entraîné l’arrêt d’une des cabines, provoquant une collision entre les deux cabines qui étaient vides", a-t-elle ajouté. Lorsque la panne est survenue, "le système de sécurité automatique s’est déclenché, arrêtant le fonctionnement sur la ligne en question (reliant le sanctuaire de Notre-Dame de Harissa à Jounieh, NDLR)".

Enfin, la compagnie a précisé que l’entretien du téléphérique est effectué de manière périodique par une compagnie française, Bureau Veritas-Halec, et une autre libanaise, ECM.