Salim Sayegh, membre du bloc parlementaire Kataëb, a affirmé vendredi que "l’attaque israélienne contre la banlieue sud équivaut à une attaque contre Téhéran même", en référence à l’assassinat du numéro 2 du Hamas, Saleh el-Arouri, mardi, à Beyrouth.

Lors d’un entretien accordé au site Al-Hadath, M. Sayegh a estimé que "c’est l’Iran qui s’exprime au sujet de la grande équation régionale, et non Hassan Nasrallah", le secrétaire général du Hezbollah. Selon lui, l’État hébreu a discrédité "la stratégie de dissuasion du Hezbollah" en attaquant "la banlieue sud de Beyrouth, qui fait partie du bastion de sécurité le plus fortement renforcé du Hezbollah et des Gardiens de la révolution iranienne".

Dans ce cadre, il a indiqué que l’assassinat de Saleh el-Arouri "s’inscrit dans le contexte des éliminations (des responsables du Hamas) annoncées par Israël", et ne vise, de ce fait, "ni le Hezbollah ni l’État libanais".

En réponse à la question concernant la volonté de l’Iran d’étendre le conflit à la région, M. Sayegh a expliqué que le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a œuvré, "dès les premières heures de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, à délimiter le cadre du conflit". Il a également souligné que M. Abdollahian "cherche un dialogue diplomatique direct avec les États-Unis", dans le but de "s’imposer en tant que décideur dans toutes ces crises" régionales.

Enfin, le député Kataëb a considéré que "ce qui entrave la résolution de tous les problèmes de la région, c’est que personne n’engage de dialogue sérieux avec l’Iran, ni sur le dossier nucléaire ni sur les questions régionales".

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