Plus de 76.000 personnes ont quitté leurs habitations dans le sud du Liban en raison des combats à la frontière entre le Hezbollah et Israël, depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre dernier.

Selon des chiffres rapportés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 76.018 habitants du sud ont été déplacés au Liban, se réfugiant notamment dans la capitale Beyrouth et dans la région de Baabda.

Le rapport de l’OIM évoque que 81% de ces déplacés résident avec leurs proches et que 2% sont logés dans 14 centres d’hébergement collectif, répartis dans le sud du pays, et plus particulièrement dans les villes de Tyr et de Hasbaya. Les autres ont loué des appartements ou ont déménagé dans des habitations qui leur appartiennent et qui se situent dans des zones plus éloignées de la frontière.

Selon un décompte de l’AFP, les bombardements à la frontière ont fait, depuis le début des offensives, au moins 175 morts côté libanais, dont 129 membres du Hezbollah. L’armée israélienne a de son côté dénombré la mort de 14 personnes, dont neuf soldats.