Michel Aoun, ancien président de la République libanaise, a souligné, dans un tweet publié lundi soir, sur X (anciennement Twitter), que le Liban "n’est pas lié à Gaza par un traité de défense" et que "la Ligue arabe est la seule à pouvoir lier les fronts".

Il a ainsi fait référence à la décision de guerre et de paix prise unilatéralement par le Hezbollah depuis qu’il a ouvert le front contre Israël, le 8 octobre 2024, pour venir en aide au "front de Gaza " comme le martèle, depuis, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

"Une partie du peuple libanais a fait son choix, tandis que le gouvernement n’est pas en mesure de prendre position. La victoire reviendrait à la nation, pas à une partie de celle-ci", a ajouté l’ancien président.

À travers ce tweet, Michel Aoun semblerait critiquer le Hezbollah et sa mainmise sur le pouvoir décisionnel. Mais, pourquoi ce même Michel Aoun, député pendant onze ans, puis chef d’État durant six ans, n’a-t-il jamais rien fait pour rétablir la souveraineté des institutions du pays?