Des avions de combat israéliens ont effectué un raid sur un immeuble de quatre étages à Baalbeck, tard dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier d’Al-Asseera, à proximité de la maison d’un cadre du Hezbollah, Hassan al-Lakkis.
Alors que les ambulances se précipitaient sur les lieux, les informations préliminaires indiquaient que trois personnes avaient été blessées lors du raid.
Le gouverneur de Baalbeck-Hermel, Bachir Khodor, a demandé aux citoyens d’être prudents et de ne pas s’approcher du site du raid en raison de la poursuite des vols d’avions de guerre israéliens au-dessus de Baalbeck. Simultanément, des avions israéliens ont été signalés comme volant à basse altitude au-dessus de la ville de Zahlé.
Plus tard dans la nuit, l’armée israélienne a annoncé que ses avions de guerre avaient pris pour cible un atelier contenant du matériel de combat du Hezbollah à Baalbeck.
"Nous avons visé des plates-formes utilisées pour lancer des roquettes vers le plateau du Golan", a ajouté l’armée israélienne.
Parallèlement, le Hezbollah a annoncé, dans un communiqué, qu’en réponse au bombardement de son site de Baalbeck, il avait pris pour cible la base de missiles et d’artillerie de Yoav et la caserne de Keila (siège de la défense aérienne et du commandement des missiles), où une force de la brigade du Golan s’entraînait après son retour de la bande de Gaza, avec plus de 60 roquettes Katioucha.
Le journal Yedioth Ahronoth a rapporté qu’"en réponse à des tirs de drones vers la région de Kfar Blum aujourd’hui, l’armée de l’air a attaqué la région de Baalbeck à l’intérieur du Liban".
Les avions de guerre israéliens ont survolé toute la nuit de samedi à dimanche, et jusqu’à dimanche matin, les villages des secteurs occidental et central, atteignant la périphérie de Tyr et la région côtière. En outre, l’armée israélienne a lancé des fusées éclairantes au-dessus des villages frontaliers adjacents à la Ligne bleue.
Par ailleurs, la frappe aérienne israélienne dans la ville de Aïta al-Chaab, qui visait le siège de la défense civile, affiliée à l’association des scouts de la mission islamique, a entraîné sa destruction et l’endommagement d’une grande partie des maisons environnantes.
