Selon certaines sources diplomatiques, les tensions le long de la frontière libano-israélienne se sont considérablement intensifiées, et l’expansion de la guerre semble désormais inévitable, notamment à la suite de la récente attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas, qui a entraîné la perte de sept officiers des Gardiens de la Révolution iranienne. De plus, les menaces proférées par l'Iran qui se sont ensuivies, auxquelles le Hezbollah a été associé, ont incité les Israéliens à intensifier les pressions militaires sur le Hezb et à brouiller les systèmes GPS, malgré les dommages collatéraux que cela entraîne au niveau de la société israélienne.
Malgré l'intensification des tensions militaires, certains pays continuent inlassablement leurs efforts pour prévenir une guerre à grande échelle au Liban, ajoute-t-on de mêmes sources. Cependant, ces initiatives n'ont pas encore abouti à des progrès significatifs et se heurtent à des obstacles autant de la part des Israéliens que du Hezbollah. À l'heure actuelle, aucun émissaire n’est attendu au Liban pour poursuivre ces efforts sur le terrain. Ainsi, l'envoyé spécial Amos Hochstein suit la situation à distance et n’a actuellement pas prévu de se rendre à Beyrouth. Il en va de même pour l'émissaire français de la présidence française, Jean-Yves Le Drian, qui prend de plus en plus conscience de la corrélation entre l'élection présidentielle et la guerre dans la région.
En ce qui concerne le Liban, les pertes générées par la guerre au Liban-Sud se manifestent à différents niveaux. De plus, l’extension du conflit entraînerait une catastrophe incommensurable. Avec des dommages déjà estimés à des milliards de dollars, le Liban se retrouverait dans l'impossibilité de faire face. Si les attaques venaient à se propager à l'ensemble du territoire libanais, les dégâts matériels et les pertes humaines seraient incalculables et plongeraient le pays dans un état de dévastation et de chaos total, sans ressources suffisantes pour entamer un processus de reconstruction.
Et ces sources diplomatiques d’exprimer leur étonnement quant à l’apparente inconscience du Hezbollah face à cette réalité. Peut-être celui-ci a-t-il des assurances de la part de la République islamique d'Iran quant à une compensation financière substantielle pour couvrir les pertes. Ou peut-être croit-il qu'il peut contraindre l'État à verser des indemnités en puisant dans les maigres réserves restantes de la Banque du Liban, voire dans ses réserves d'or. La responsabilité des autorités, en particulier du gouvernement et du Parlement, à mettre fin à cette trajectoire destructrice, avant qu'il ne soit trop tard, est demandée par la communauté internationale, selon les sources précitées.
D’après ces sources, la tentative du gouvernement de solliciter une aide humanitaire et non humanitaire en raison de la guerre dans le Sud est risible. Toute assistance devrait être conditionnée par l'arrêt du Hezbollah de la guerre qu'il a initiée contre Israël et de la mise en œuvre effective de la Résolution 1701, afin d’instaurer un calme durable dans la région et d’écarter toute menace à court et à long terme.
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