Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a affirmé, mercredi, que le Liban "retrouvera la santé grâce aux efforts concertés, à la coopération positive de tous et à leur ralliement à l’État dont nous tenons à assurer la continuité et la structure".

À la suite de la prière de la fête du Fitr, qu’il a accomplie à la grande mosquée Al-Mansouri de Tripoli, M. Mikati a exprimé le souhait que "les efforts internationaux et arabes en cours aboutissent à la fin de l’agression israélienne" contre le Liban et la bande de Gaza.

À son tour, le mufti de Tripoli, cheikh Mohammad Imam, a appelé "les responsables qui s’abstiennent de remplir leurs responsabilités, à rompre leur jeûne" et à "s’occuper de nos grandes questions nationales".

Selon lui, il est grand temps que les dirigeants œuvrent pour "l’élection d’un président et un fonctionnement régulier des conseils, des institutions et des administrations, en passant par l’éradication de la corruption, l’instauration de la sécurité et la protection de la vie des gens".

Le mufti de Jbeil, Abdel Amir Chamseddine, commandité par le vice-président du Conseil supérieur islamique chiite, Ali al-Khatib, a lu le mot du cheikh à l’occasion du Fitr. "Cette réalité dangereuse (l’agression israélienne, NDLR) nous impose, à nous Libanais, le devoir d’unir notre volonté nationale pour y faire face, car ce danger n’affecte pas un groupe ou une secte en particulier, mais tout le monde sans exception", a-t-il souligné.

Par ailleurs, le mufti jaafarite, cheikh Ahmad Kabalan, a insisté sur la nécessité d’adopter une "sécurité préventive" pour protéger le pays. "Nous n’accepterons aucun compromis présidentiel qui entre en conflit avec la résistance sur le front sud", a-t-il ajouté.