Le président français, Emmanuel Macron, a réitéré vendredi le soutien de la France à "ce sur quoi les Libanais sont d’accord", insistant sur le fait que la France n’a pas de candidat libanais spécifique à l’esprit pour la présidentielle.

Les propos de M. Macron ont été prononcés à l’issue d’une réunion de trois heures avec le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati, au palais de l’Élysée.

Le commandant-en-chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, s’est ensuite joint à la réunion.

M. Macron a affirmé qu’il était prioritaire pour le Liban de bénéficier du soutien international et d’élire un nouveau président. Il a également promis de résoudre la question des réfugiés syriens au niveau de l’Union européenne.

"La France soutient ce sur quoi les Libanais s’accordent et n’a pas de candidat spécifique. Les Américains et nous-mêmes sommes d’accord sur cette approche", a-t-il déclaré.
En outre, M. Macron a réaffirmé le soutien de la France à l’armée libanaise et souligné l’importance de la stabilité et de la distanciation du Liban par rapport aux événements en cours à Gaza.

Pour sa part, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a remercié la France pour son soutien constant et a indiqué qu’il avait "informé le président Macron des dangers posés par la présence d’un grand nombre de migrants syriens et réitéré la demande que la communauté internationale remplisse ses devoirs dans cette affaire qui aura des répercussions négatives sur l’Europe."

"Nous espérons que le président Macron soulèvera la question de la déclaration de zones de sécurité en Syrie, ce qui faciliterait le processus de retour des migrants", a-t-il ajouté. "Je l’ai également remercié pour ses efforts continus visant à mettre fin aux agressions israéliennes et à soutenir l’armée", a conclu M. Mikati.