Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a affirmé mardi que "les propositions présentées par la France au Liban et à Israël sont la garantie d’une application pleine de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies".

M. Séjourné, qui s’était entretenu mardi avec son homologue israélien, Israel Katz, a aussi réaffirmé la position de la France en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, de la libération des prisonniers et d’une désescalade au Liban. Il a souligné que la France avait partagé avec l’État hébreu les propositions faites au Liban pour apaiser les tensions avec le Hezbollah.

Selon les médias israéliens, M. Katz a affirmé au chef du Quai d’Orsay que si le Hezbollah ne se retirait pas de la frontière, Israël "mènerait une guerre contre lui dans toutes les régions libanaises" et "occuperait de vastes zones du Liban-Sud". M. Katz a aussi informé M. Séjourné qu’en cas de guerre, Israël établirait une zone tampon sécurisée dans le sud du Liban.

Selon le quotidien arabophone, An-Nahar, "l’ambassade de France avait remis, lundi, au chef du Parlement, Nabih Berry, le document qui ambitionne de trouver une issue pacifique et diplomatique (un cessez-le-feu) à la guerre au Liban-Sud entre Israël et le Hezbollah".

Le ministre français se trouve en Israël, pour une visite de 24 heures, dans le cadre d’une tournée au Moyen-Orient, qui l’avait mené en Arabie saoudite et au Liban. À Beyrouth, où il se trouvait dimanche, M. Séjourné avait été reçu par le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, son homologue libanais, Abdallah Bou Habib, et le commandant en chef de l’armée Joseph Aoun.

La tournée du chef de la diplomatie française s’effectue dans le cadre des efforts diplomatiques de la France pour calmer les tensions à Gaza et au Liban.