Une source sécuritaire a révélé à ici Beyrouth que "des pistolets turcs sont transformés en armes militaires au Liban".

En moins de 24 heures, deux camions venant de Turquie et chargés d’armes ont été saisis par l’armée au Liban-Nord. Le premier, lundi après-midi, dans le caza de Batroun, et le second, mardi après-midi, à Tripoli.

Une source sécuritaire de haut rang a confirmé à Ici Beyrouth que les pistolets turcs qui ont été saisis "ont été convertis en pistolets militaires par un réseau de contrebande, puis vendus au Liban par l’intermédiaire de ces gangs". La source a également indiqué qu’"il n’y a pas de contrebande d’armes militaires au Liban ou de tentative d’armer certains groupes, mais que nous sommes confrontés à des réseaux de contrebande et à des trafiquants d’armes de manière très limitée". Et d’ajouter que "les services de sécurité ont commencé à poursuivre ces réseaux, qui sont, pour la plupart, connus des forces de l’ordre".

De même source, on explique que "ce type d’arme représente un danger tout autant pour le porteur que pour autrui".

Il est utile de noter que ce type de pistolets est vendu sur le marché pour environ 100 à 200 dollars au maximum.

Ce n’est pas la première fois que des pistolets turcs sont introduits au Liban par le biais de réseaux de contrebande impliquant des Libanais, des Turcs, des Palestiniens et des Syriens, le plus souvent par le port de Tripoli, dans le nord du Liban.

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