Le premier ministre sortant, Najib Mikati, a estimé que l’état de "paralysie" dont souffre le Liban résulte du fait qu’"au Liban, l’histoire se répète", dans le sens où les mêmes crises politiques sévissent à intervalles réguliers.

Il s’exprimait, vendredi, à l’occasion d’une cérémonie célébrant la désignation de Tripoli, par la Ligue arabe, comme "capitale de la culture arabe" pour l’année 2024. Un événement organisé à la Foire internationale Rachid Karamé, à l’initiative du ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, et sous le parrainage du Premier ministre sortant.

M. Mikati a déclaré que certains politiciens "n’apprennent pas des erreurs du passé, mais les répètent, causant un grand préjudice au pays et aux citoyens".

"Ce préjudice", a-t-il ajouté, survient dans des circonstances délicates et dangereuses: crise financière et économique; situation sécuritaire résultant des répercussions de la guerre à Gaza et de l’agression israélienne au sud; et fardeau imposé par la présence des réfugiés syriens dans chaque village, ville et quartier du Liban.

Par ailleurs, M. Mikati a fustigé ceux qui, selon lui, entravent l’élection présidentielle ainsi que le gouvernement qui s’efforce de préserver l’entité de l’État et de ses institutions, tout en assurant "qu’il n’y a pas de place pour le désespoir dans nos cœurs".

 

 

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