L’ambassadeur d’Égypte au Liban, Alaa Moussa, a souligné, samedi, que "le désespoir n’existe pas en politique".

"Le groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Qatar et Égypte, Ndlr) est convaincu que la solution viendra de l’intérieur du Liban et il n’est là que pour y contribuer", a-t-il ajouté lors d’un entretien accordé à la chaîne LBCI.

M. Moussa a affirmé, à cet égard, que le Quintette cherche à surmonter les obstacles pour favoriser le déblocage du dossier de la présidentielle au Liban.

Par ailleurs, il a souligné "l’ampleur du manque de confiance entre les parties politiques" libanaises, ce qui les rend, selon ses termes, "méfiantes les unes envers les autres".

Dans ce cadre, il a avancé que les "garanties" vis-à-vis de l’échéance présidentielle dépendent de "l’engagement des forces politiques libanaises en faveur d’un consensus".

Pour le moment, "notre dialogue avec les blocs politiques montre qu’ils sont prêts, à divers degrés, à réaliser une percée", a poursuivi M. Moussa.

"Le Quintette poursuit son travail, même si les progrès peuvent parfois sembler limités, d’autant que certaines actions ne sont pas toujours annoncées", a-t-il conclu.