Des organisations de défense des droits de l'homme ont critiqué jeudi la décision du gouvernement libanais de ne plus porter devant la Cour pénale internationale (CPI) les «crimes» dont il accuse Israël dans le sud du pays.
«Notre optimisme initial quant à la décision du gouvernement libanais d'accorder à la CPI l'autorité d'enquêter et de poursuivre les crimes de guerre (...) a cédé la place à une profonde déception», a déclaré à l'AFP Aya Majzoub, d'Amnesty International.
«Le gouvernement dit qu'il veut que justice soit faite (...) mais il a fermé la porte à l'une des rares voies de responsabilité», a ajouté la directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty.
Mardi, le gouvernement était revenu sur une décision du 26 avril de porter devant les instances internationales les «crimes commis par Israël sur le territoire libanais depuis le 7 octobre 2023», notamment les raids meurtriers contre des civils et des journalistes, et de reconnaître la compétence de la CPI pour ces «crimes».
Il a indiqué que le Liban allait simplement déposer des plaintes auprès des Nations unies contre ces «crimes», dont la mort du journaliste de l'agence Reuters, Issam Abdallah, le 13 octobre.
Ce dernier avait été tué par des tirs israéliens, selon une analyse menée pour le compte de Reuters par le laboratoire de l'Organisation néerlandaise de recherche scientifique appliquée (TNO), que le gouvernement libanais a jointe à ses plaintes.
Les violences entre Israël et le Hezbollah, lequel a décidé unilatéralement d’ouvrir le front du sud, le 8 octobre, pour soutenir le Hamas dans sa guerre contre Israël, ont fait au moins 443 morts au Liban. Parmi ceux-ci, 287 combattants du Hezbollah et au moins 86 civils, dont trois journalistes, selon un décompte de l'AFP.
Lama Fakih, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de Human Rights Watch, a estimé que la rétractation du gouvernement était «une pilule vraiment difficile à avaler» et «en décalage» avec les appels de certains responsables à rendre des comptes.
«Notre optimisme initial quant à la décision du gouvernement libanais d'accorder à la CPI l'autorité d'enquêter et de poursuivre les crimes de guerre (...) a cédé la place à une profonde déception», a déclaré à l'AFP Aya Majzoub, d'Amnesty International.
«Le gouvernement dit qu'il veut que justice soit faite (...) mais il a fermé la porte à l'une des rares voies de responsabilité», a ajouté la directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty.
Mardi, le gouvernement était revenu sur une décision du 26 avril de porter devant les instances internationales les «crimes commis par Israël sur le territoire libanais depuis le 7 octobre 2023», notamment les raids meurtriers contre des civils et des journalistes, et de reconnaître la compétence de la CPI pour ces «crimes».
Il a indiqué que le Liban allait simplement déposer des plaintes auprès des Nations unies contre ces «crimes», dont la mort du journaliste de l'agence Reuters, Issam Abdallah, le 13 octobre.
Ce dernier avait été tué par des tirs israéliens, selon une analyse menée pour le compte de Reuters par le laboratoire de l'Organisation néerlandaise de recherche scientifique appliquée (TNO), que le gouvernement libanais a jointe à ses plaintes.
Les violences entre Israël et le Hezbollah, lequel a décidé unilatéralement d’ouvrir le front du sud, le 8 octobre, pour soutenir le Hamas dans sa guerre contre Israël, ont fait au moins 443 morts au Liban. Parmi ceux-ci, 287 combattants du Hezbollah et au moins 86 civils, dont trois journalistes, selon un décompte de l'AFP.
Lama Fakih, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de Human Rights Watch, a estimé que la rétractation du gouvernement était «une pilule vraiment difficile à avaler» et «en décalage» avec les appels de certains responsables à rendre des comptes.
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