Les députés de l’opposition ont tiré la sonnette d’alarme lundi en insistant sur la nécessité de "protéger le Liban et d’éviter qu’il ne soit entraîné dans une guerre plus large, qui n’a d’autre but que d’élever l’Iran dans l’équation régionale".

"Nous refusons d’être entraînés dans une guerre qui n’aide pas la cause palestinienne et détruit le Liban", ont-ils défendu.

Dans un communiqué publié au terme d’une conférence de presse qu’ils ont tenue au Parlement, les députés de l’opposition ont déclaré que leur rencontre a permis de "discuter de leur position sur la guerre en cours au Liban-Sud et de mettre en garde contre les dangers de son élargissement".

Lors de la lecture du communiqué conjoint, le député Achraf Rifi a fermement dénoncé "les escalades et les menaces qui ont atteint leur plus haut niveau depuis le 8 octobre 2023 (date du déclenchement du conflit entre le Hezbollah et Israël), entraînant la mort de centaines de Libanais et la destruction de milliers de maisons".

Il a également pointé du doigt "les pertes économiques et environnementales qui découlent des attaques israéliennes, dans un contexte de crises politique, économique et financière".

Et d’ajouter: "Compte tenu du retard pris dans l’élection d’un nouveau président de la République pour rétablir l’autorité et le fonctionnement régulier des institutions, nous insistons sur la nécessité de séparer les volets libanais et palestinien." M. Rifi a ainsi réaffirmé la position de l’opposition en faveur d’une "adhésion à la solution à deux États et à la déclaration du Sommet de Beyrouth".

M. Rifi a enfin réaffirmé "l’importance de la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité en soutenant l’armée libanaise, afin qu’elle puisse contrôler les frontières du sud, de l’est et du nord, rétablissant ainsi la souveraineté de l’État sur l’ensemble du territoire libanais".

 

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