Après un calme précaire de quelques heures sur le front sud, une frappe israélienne menée contre un quartier résidentiel dans la localité de Qabrikha, mercredi en début de soirée, a fait "une tuée et deux blessés", selon le ministère libanais de la Santé.

L’artillerie israélienne a aussi bombardé la périphérie de Houla en direction de Wadi al-Salouki.

Un peu plus tôt, les avions de guerre israéliens avaient lancé une série de raids visant les périphéries des villages de Bani Hayan, Qabrikha, Kounin, Aïnata et Houla.

De son côté, le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible "pour la première fois" la colonie de Noot Mordechai "en riposte au ciblage de Markaba, Talousa, Qantara et contre Qabrikha, cet après-midi tuant une citoyenne et en blessant deux". Le Hezb a aussi indiqué qu’il a ciblé les positions d’artillerie israéliennes qui ont "attaqué notre peuple et nos villages depuis Al-Zaoura" avec une roquette Katioucha. La formation pro-iranienne avait revendiqué avoir pris pour cible un rassemblement de soldats dans la caserne de Zarit (le quartier général du bataillon de la brigade occidentale), les positions de Roueissat el-Alam et de Samaqa dans les collines de Kfarchouba, ainsi que la position de Hanita.

D’importantes salves de roquettes ont également été tirées depuis Liban-Sud et des sirènes d’alarme ont retenti dans plus de 10 colonies israéliennes.

Réunion inopinée américano-israélienne sur le Liban

Par ailleurs, selon le site Web d’information américain Axios, "une réunion inopinée américano-israélienne initiée par le président américain, Joe Biden, s’est tenue mardi entre des responsables américains et israéliens pour discuter des moyens d’empêcher une escalade des tensions entre Israël et le Hezbollah".

Axios a indiqué que cette réunion a été "virtuelle et qu’elle a duré une heure".

Les mêmes sources indiquent que c’est "le Conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan qui a dirigé le bord américain lors des discussions avec les Israéliens sur le Liban".

Comme points réitérés par les Israéliens, "leur volonté de s’assurer que le Hezbollah quitte la frontière nord et n’y revienne pas". Dans cet objectif, l’État hebreu a "exigé que le Hezbollah se retire à au moins 10 kilomètres de la frontière", poursuit le média américain.

 

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