©Le président du CIH Faysal el-Khalil et son vice-président Abdel Salam Hasbini remettant un écusson à Monika Borgmann pour son engagement en faveur de la pacification des mémoires avec son époux, Lokman Slim, assassiné en février 2021 (photo fournie par le CIH).
L’anniversaire du groupe de pression Civic influence hub a été célébré par un hommage à trois organes civils: UMAM pour la documentation et la recherche, Adyan et Offre Joie, ainsi qu’à la réalisatrice et journaliste Daizy Gedeon, pour son documentaire Enough.
Le groupe de pression Civic influence hub a célébré son dixième anniversaire à l’hôtel al-Bustan lors d’une cérémonie sur le thème du «CIH en dix ans: le Liban et l’homme comme cause».
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités du monde des affaires et des médias, ainsi que des activistes sociaux.
Elle a été l’occasion de rendre hommage à trois organes civils dont les valeurs rejoignent celles du CIH: UMAM pour la documentation et la recherche, Adyan et Offre Joie.
UMAM pour la documentation et la recherche a été fondée en 2005 par le journaliste assassiné Lokman Slim et son épouse Monika Borgmann, qui ont voulu «restaurer la mémoire libanaise et repousser la culture de la violence, diffuser la culture du dialogue et accepter la différence», selon les termes de Ziad Sayegh, directeur exécutif du CIH, dans son mot d’ouverture. «Ils ont, ce faisant, percé l’obscurité qui entoure la guerre du Liban», a-t-il ajouté.
La fondation Adyan est engagée dans le dialogue interreligieux, la gestion de la diversité et du pluralisme et la responsabilité sociale
L’association Offre Joie œuvre depuis 1985 au soutien des populations vulnérables, la réhabilitation des prisons et la paix civile.
Borgmann: Continuer jusqu’à ce que justice soit faite
Le président du CIH, Faysal el-Khalil, et son vice-président Abdel Salam Hasbini ont ainsi remis un écusson à Monika Borgmann, qui a promis de poursuivre les efforts, notamment via Umam, pour «aboutir à la vérité et rendre justice à toutes les victimes du Liban, surtout celles de la double explosion au port de Beyrouth, et toutes les victimes d’assassinats politiques, dont la dernière en date a été Lokman».
Recevant également un écusson au nom de la fondation Adyan dont elle est membre du conseil d’administration, Tania Awad Ghorra a évoqué «les valeurs de la rencontre, du dialogue et de la solidarité», tandis que Marc Torbey, président d’Offre Joie, a décrit comment «bâtir l’espoir et les ponts entre Libanais» comme dans les quartiers de Beyrouth ravagés par le 4 août qu’Offre Joie a contribué à restaurer.
Initiatives du CIH
Le CIH a également récompensé la réalisatrice et journaliste Daizy Gedeon pour son documentaire «Enough» («Ça suffit»).
Dans une allocution de circonstance, Faysal el-Khalil a rappelé les différents projets du CIH en faveur du redressement du Liban, centrés sur une coopération directe entre la société civile et les décideurs, comme l’initiative Blue Gold, qui proposait en 2013 une solution globale à la crise de l’eau au Liban. Il est revenu sur un plan d’action relatif à la sécurité nationale entre 2014 et 2016, jusqu'à la contribution dernièrement du CIH au lancement du Lebanese American Coordinating Committee (LACC-Comité de coordination libano-américain) qui vient de tenir son premier congrès à Washington sous le thème «La crise du Liban: politiques et choix». L’objectif a été d’élaborer une feuille de route susceptible de mobiliser les diplomates et donateurs internationaux en faveur du Liban, en proposant des solutions stratégiques recueillies auprès d’experts et d’acteurs impliqués dans le redressement du Liban et le recouvrement de sa souveraineté.
«L’heure n’est plus aux solutions grises (…). L’heure est au rétablissement de la fonction de l’Etat, par l’intermédiaire de politiques publiques» qui manquent crucialement au Liban, a déclaré M. el-Khalil.
Le groupe de pression Civic influence hub a célébré son dixième anniversaire à l’hôtel al-Bustan lors d’une cérémonie sur le thème du «CIH en dix ans: le Liban et l’homme comme cause».
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités du monde des affaires et des médias, ainsi que des activistes sociaux.
Elle a été l’occasion de rendre hommage à trois organes civils dont les valeurs rejoignent celles du CIH: UMAM pour la documentation et la recherche, Adyan et Offre Joie.
UMAM pour la documentation et la recherche a été fondée en 2005 par le journaliste assassiné Lokman Slim et son épouse Monika Borgmann, qui ont voulu «restaurer la mémoire libanaise et repousser la culture de la violence, diffuser la culture du dialogue et accepter la différence», selon les termes de Ziad Sayegh, directeur exécutif du CIH, dans son mot d’ouverture. «Ils ont, ce faisant, percé l’obscurité qui entoure la guerre du Liban», a-t-il ajouté.
La fondation Adyan est engagée dans le dialogue interreligieux, la gestion de la diversité et du pluralisme et la responsabilité sociale
L’association Offre Joie œuvre depuis 1985 au soutien des populations vulnérables, la réhabilitation des prisons et la paix civile.
Borgmann: Continuer jusqu’à ce que justice soit faite
Le président du CIH, Faysal el-Khalil, et son vice-président Abdel Salam Hasbini ont ainsi remis un écusson à Monika Borgmann, qui a promis de poursuivre les efforts, notamment via Umam, pour «aboutir à la vérité et rendre justice à toutes les victimes du Liban, surtout celles de la double explosion au port de Beyrouth, et toutes les victimes d’assassinats politiques, dont la dernière en date a été Lokman».
Recevant également un écusson au nom de la fondation Adyan dont elle est membre du conseil d’administration, Tania Awad Ghorra a évoqué «les valeurs de la rencontre, du dialogue et de la solidarité», tandis que Marc Torbey, président d’Offre Joie, a décrit comment «bâtir l’espoir et les ponts entre Libanais» comme dans les quartiers de Beyrouth ravagés par le 4 août qu’Offre Joie a contribué à restaurer.
Initiatives du CIH
Le CIH a également récompensé la réalisatrice et journaliste Daizy Gedeon pour son documentaire «Enough» («Ça suffit»).
Dans une allocution de circonstance, Faysal el-Khalil a rappelé les différents projets du CIH en faveur du redressement du Liban, centrés sur une coopération directe entre la société civile et les décideurs, comme l’initiative Blue Gold, qui proposait en 2013 une solution globale à la crise de l’eau au Liban. Il est revenu sur un plan d’action relatif à la sécurité nationale entre 2014 et 2016, jusqu'à la contribution dernièrement du CIH au lancement du Lebanese American Coordinating Committee (LACC-Comité de coordination libano-américain) qui vient de tenir son premier congrès à Washington sous le thème «La crise du Liban: politiques et choix». L’objectif a été d’élaborer une feuille de route susceptible de mobiliser les diplomates et donateurs internationaux en faveur du Liban, en proposant des solutions stratégiques recueillies auprès d’experts et d’acteurs impliqués dans le redressement du Liban et le recouvrement de sa souveraineté.
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