Alors qu’à Tripoli, où 9 personnes ont été blessées par balles lundi, à l’annonce des résultats des législatives du 15 mai, l’armée effectuait des perquisitions et arrêtait les tireurs, à Beyrouth des partisans d’Amal et du Hezbollah tiraient impunément en l’air provoquant un mouvement de panique dans la ville.

À partir du moment où le président de la Chambre, Nabih Berry, a commencé à prononcer son discours post-électoral, mardi à 18h, des tirs nourris commençaient à se faire entendre pendant que des convois de mobylettes sillonnaient la ville entre le Parlement et Aîn el-Tiné au rythme de " Nous sacrifions notre âme et notre sang pour toi Nabih ".

Les tirs continuaient à être entendus en soirée, mais de façon sporadique. Ils ont été dénoncés par le chef du PSP, Walid Joumblatt, sur son compte Twitter. M. Joumblatt a fustigé dans le même temps, les discours provocateurs qu’ont tenus après les élections, deux députés élus du Hezbollah, Mohammad Raad et du CPL, Gebran Bassil. " Les convois et les festivals organisés n’ont aucun sens. Pas plus que les discours sur une traîtrise ou les tentatives d’éliminer les autres ", a-t-il écrit. " Nous avons résisté et nous avons gagné ", a-t-il encore noté en remerciant tous ceux qui ont voté pour ses listes. " L’important maintenant est le programme de réformes qui doivent commencer par le secteur de l’électricité jusqu’à l’élaboration d’une nouvelle loi électorale en passant par une loi sur le contrôle des capitaux ".

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