Une nouvelle mesure judiciaire a été adoptée contre l’ex-PDG de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn. Après le mandat d’arrêt international émis à son encontre le 22 avril dernier, une notice rouge a été transmise, au début du mois de mai, par Interpol au Liban et, plus spécifiquement, au procureur général près la Cour de cassation, le juge Ghassan Oueidate.

Basée sur le mandat d’arrêt susmentionné, qui avait été annoncé par le Wall Street Journal, sans que les avocats ou le principal intéressé n’en soient notifiés à l’avance, la notice rouge se rapporte à l’enquête instruite à Nanterre (Hauts-de-Seine) contre M. Ghosn pour abus de biens sociaux et blanchiment d’argent. La notice rouge n’est pas un mandat d’arrêt international. C’est un moyen auquel a recours un pays membre d’Interpol, conformément au Statut et Règlement de l’organisation, pour alerter les autorités de police sur les fugitifs à l’échelle internationale. Elle repose principalement sur deux étapes : " locate and arrest ", soit localiser et procéder à l’arrestation provisoire d’une personne dans l’attente de son extradition ou de toute autre procédure judiciaire. " Or dans le cas de Carlos Ghosn, une telle notice est, en principe, sans effet sur l’ancien patron de l’alliance, vu que le Liban n’extrade pas ses nationaux ", indique une source proche de M. Ghosn. Depuis sa fuite du Japon, en 2019, où il devait être jugé pour des malversations financières, l’homme d’affaires franco-libanais réside à Beyrouth et ses réactions ainsi que celles de ses avocats se font attendre.

 

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