À la veille des élections du président et du bureau du Parlement libanais, mardi, Ghassan Skaff, le député indépendant qui a présenté dimanche soir sa candidature au poste de vice-président de la Chambre, a affirmé que sa démarche "constitue un premier pas vers l’unification des rangs de l’oposition parlementaire et un premier défi à relever pour le choix unanime d’un candidat qui s’opposerait à Élias Bou Saab". "Ma candidature n’est, en aucun cas, conditionnée par l’obligation de voter au président actuel de la Chambre, Nabih Berry", a-t-il ajouté, dans une interview accordée à la Voix du Liban.

Estimant qu’il a de grandes chances d’accéder à la vice-présidence de la Chambre, il a précisé que "sa stratégie de travail mise, principalement, sur l’application du règlement intérieur du Parlement" et qu’il "s’engage à éviter la fermeture de cette institution, quelles que soient les circonstances, à promouvoir le recours au vote électronique et à œuvrer pour la création d’une cellule de crise relative aux secteurs de la santé et de l’éducation afin d’assurer une vie décente au peuple libanais, basée sur une garantie des besoins vitaux en électricité, eau, carburant et médicaments".

M. Skaff a estimé que "l’État libanais devrait impérativement être représenté par ses institutions constitutionnelles et ses services de sécurité". Il a insisté sur la nécessité de la mise en place d’"une politique étrangère unifiée émise par le Conseil des ministres conformément à la Constitution".