Le chef du Rassemblement médico-social libanais Raïf Rida, qui avait présenté sa candidature au poste de membre et de président de l’ordre des médecins, a déposé un premier recours, remettant ainsi en question le déroulement des élections qui ont eu lieu dimanche 29 mai.

Il a estimé que le scrutin a été "entaché de violations juridiques et logistiques, d’une inégalité des chances et d’un changement programmé et délibéré de la présence des machines électorales". Plus encore, M. Rida déploré la mauvaise organisation des élections. "Au vu des longues files d’attente, les médecins se sont sentis humiliés et ont donc préféré rentrer chez eux ou revenir à leur travail (certains patients requérant une prise en charge médicale urgente), plutôt que d’exercer leur droit de vote", a-t-il dénoncé.