Dix-sept ans après l’assassinat, le 2 juin 2005, de Samir Kassir, journaliste engagé, éditorialiste du quotidien an-Nahar et grand penseur de la Révolution du Cèdre, de nombreuses personnalités politiques lui ont rendu hommage.

L’ancien Premier ministre et chef du Courant du futur, Saad Hariri, a écrit sur son compte Twitter: "Samir Kassir, 17 ans sont passés depuis ton assassinat. Nous n’oublierons pas".

De son côté, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a écrit sur Twitter: "Ils ont voulu que ta vie soit courte, mais te voilà encore vivant. Ton souvenir et le symbole que tu représentes te rendent immortel."

À son tour, l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, a rendu hommage à celui qui a défendu un Liban indépendant et souverain: "Samir Kassir est l’image du combattant qui a lutté, tout au long de son parcours, pour la souveraineté, l’indépendance et la renaissance du Liban. Son courage et sa détermination à vouloir s’exprimer au nom de la vérité, en réponse à la tyrannie prédominante, ont fait de lui le martyr qu’il est aujourd’hui."

Pour le député Pierre Bou Assi, membre du bloc parlementaire des Forces libanaises: "Le tueur de Samir Kassir a tué Riad Taha avant lui et Gebran Tuéni après lui. Bien qu’il soit enterré, sa parole juste reste libre et retentissante."

Rendant hommage au journaliste disparu, le chef du Mouvement du changement, le député Michel Moawad, a déclaré: "Aujourd’hui marque la commémoration de Samir Kassir… La pensée qui ne meurt pas et le printemps de Beyrouth qui s’annonce pour bientôt."

Pour sa part, le député Waël Abou Faour, membre du Rassemblement démocratique, s’est exprimé en ces mots: "À l’ère des caméléons, ta clarté, ta pureté révolutionnaire et ta pensée qui a combattu l’arbitraire nous manquent."

Samir Kassir avait été tué dans un attentat à la voiture piégée sous son domicile à Achrafieh quelques semaines après le retrait des troupes syriennes du territoire libanais en 2005. Il avait été la première victime d’une série d’assassinats ayant visé de nombreuses personnalités du 14 Mars qui avaient dénoncé le régime de Bachar el-Assad et ses pratiques au Liban.