Deux ans après la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, l’État n’a toujours pas mis en place un mécanisme pour contrôler le stockage de produits dangereux. Aussi, jeudi, de l’acide sulfurique, un des acides les plus forts, fuitait-il de bidons emmagasinés dans l’un des conteneurs du port, selon un communiqué de la municipalité de Beyrouth.

D’après le document, l’unité d’intervention chimique, biologique, radiologique et nucléaire des pompiers de Beyrouth s’est attelée dès le matin à traiter ces fuites. "Elle a réussi à vider le conteneur et à isoler les bidons dans un endroit sûr, abolissant le danger, lit-on dans le texte. Le propriétaire de ces bidons devrait les transporter dans les plus brefs délais."