Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, s’est prononcé dimanche contre la formation d’un gouvernement de "règlement de comptes".

Dans un discours prononcé au cours d’une cérémonie partisane, le cheikh Kassem a notamment souligné que "la formation d’un gouvernement constitue un objectif fondamental dans les circonstances présentes car tout retard dans la mise sur pied d’une équipe ministérielle aboutira à un surcroît d’effondrement".

Appelant à la formation du gouvernement "dans les plus brefs délais", le "numéro deux" du parti pro-iranien s’est prononcé contre un cabinet de "règlement de comptes". Il a prôné sur ce plan la participation de toutes les factions locales au pouvoir exécutif, revenant ainsi à la charge au sujet de la formule de gouvernement d’union nationale.

Et le cheikh Kassem d’ajouter : "Quatre mois nous séparent de la fin du mandat du président de la République. Durant cette période, nous pouvons parachever le plan de redressement (économique), approuver certains textes de loi au Parlement, signer l’accord avec le Fonds monétaire internationale, régler certains problèmes à caractère social, et placer le dossier de l’électricité sur la voie de la solution ".

En conclusion, le "numéro deux" du Hezbollah a appelé toutes les parties locales à pratiquer la politique de "la main tendue".