Le groupe de coordination de la détection et de la répression des activités terroristes du Hezbollah (Law Enforcement Coordination Group-LECG) a tenu sa réunion annuelle les 29 et 30 juin en Europe, en présence de 30 pays du Moyen-Orient, d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale, d’Europe, d’Afrique, de l’Indopacifique et d’Amérique du Nord, ainsi que d’Europol.

" Les discussions ont notamment porté sur les complots terroristes mondiaux en cours, de l’armement et des systèmes financiers du Hezbollah ", a précisé le Département d’État américain dans un communiqué. D’après le document, les participants à la réunion ont également décrit la manière dont le Hezbollah pourrait s’adapter à l’avenir pour éviter d’être démasqué. " Les membres du LECG ont discuté de la manière avec laquelle la législation et les outils financiers pourraient servir à entraver les activités criminelles et terroristes du Hezbollah et de ses réseaux associés ", lit-on dans le communiqué.

Le LECG a également présenté les actions prises au cours des dernières années par des gouvernements d’Europe, d’Amérique du Sud et centrale et de l’Indopacifique pour " désigner, interdire ou empêcher le Hezbollah d’opérer sur leur territoire ". Ces actions démontrent, selon les participants au LECG, " la reconnaissance croissante parmi nos partenaires de la nécessité de coopérer pour contrer les réseaux terroristes mondiaux du Hezbollah ". Des responsables des Départements d’État, de la Justice et du Trésor américain, ainsi que du Bureau fédéral d’investigation et du Bureau de lutte contre la drogue (DEA) aux États-Unis ont également pris à cette rencontre qui se réunira à nouveau, en 2023.