L’ancien ministre de la Justice de 2005 à 2008 Charles Rizk a participé directement à l’élaboration du statut du Tribunal spécial pour le Liban, créé par une résolution contraignante de l’ONU le 10 juin 2007. Il revient sur le contexte de cette résolution, tributaire de l’aval des grandes puissances dont la Russie, alliée de l’Iran. C’est pour éviter un veto russe qu’il dit avoir engagé un dialogue direct avec le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah. Il revient sur la teneur de leurs échanges.