Le Front souverainiste a condamné, dans un communiqué publié le mercredi 13 juillet, l’emprise iranienne sur le Liban et a souhaité que le dossier libanais soit abordé durant la visite du président américain Joe Biden au Moyen-Orient tout en appelant à élire un président souverainiste et réformateur.

Les membres du Front souverainiste ont tenu une réunion le mercredi 13 juillet au siège du Parti national libéral à Sodeco. Ils ont condamné, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les propos du ministre iranien des Affaires étrangères Hussein Amir Abed El Lehyan qui avait insisté sur " l’importance du Liban considéré comme un État placé au premier rang de la résistance contre l’ennemi israélien ". Le Front souverainiste a souligné à ce propos que " l’Iran tente de prendre en otage le Liban sous la menace des armes illégales et sert ses propres intérêts " tout en ajoutant que " cette situation a conduit à la faillite du Liban et a entraîné l’isolement arabe et international du pays ".

Ces propos surviennent alors que le président Joe Biden effectuera une visite cette semaine dans la région et notamment à Jeddah, en Arabie Saoudite, où il tiendra une réunion en présence du prince héritier saoudien Mohamad ben Salman et des chefs d’États d’Égypte, de Jordanie, d’Irak et des Émirats Arabes Unis. Le Front souverainiste a alors souhaité que " le dossier libanais soit abordé lors de la visite du président Biden pour sortir le pays de l’emprise iranienne ".

Le Front souverainiste a enfin conclu en appelant à " l’unification des députés souverainistes et indépendants pour s’entendre sur un candidat commun pour la présidence de la République qui respecterait la Constitution et qui serait courageux, souverainiste et réformateur ". Le 31 octobre 2022, le mandat du président actuel Michel Aoun touche à sa fin et l’élection du prochain président est une tâche qui s’annonce complexe de par les conflits politiques qui se clarifient de plus en plus.