Le Liban s’est invité au sommet que le président américain, Joe Biden, et le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, ont tenu samedi à Jeddah.

Dans un communiqué commun, les deux dirigeants saoudien et américain ont pressé pour " la formation d’un gouvernement et la mise en œuvre de réformes structurelles politiques et économiques globales susceptibles de donner au Liban la possibilité de surmonter sa crise ".

Ils ont en outre insisté sur le fait que le pays " ne doit pas devenir un point de départ pour les terroristes et une plateforme pour le narcotrafic ou toutes autres activités criminelles menaçant la sécurité et la stabilité de la région ". Pour eux, il est indispensable que " le gouvernement libanais contrôle l’ensemble des régions libanaises et mette en application les résolutions correspondantes du Conseil de sécurité ainsi que l’accord de Taëf, afin qu’il soit en mesure d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national ".

Le texte met l’accent dans ce contexte sur " le monopole des armes " aux mains des seules forces étatiques et souligne le soutien américain et saoudien " aux forces régulières qui protègent les frontières libanaises et font face aux menaces des groupes terroristes et fondamentalistes ". Il souligne également l’engagement américano-saoudien " continu en faveur de la souveraineté, de la sécurité et de la stabilité libanaises ".

En soirée, le Premier ministre désigné, Najib Mikati, s’est félicité sur son compte Twitter de la teneur du communiqué américano-saoudien, notamment dans ses deux parties relatives au soutien de Riyad et de Washington aux forces de l’ordre libanaises ainsi qu’à l’appel lancé aux amis du Liban à participer aux efforts menés pour préserver la sécurité et la stabilité du pays du Cèdre.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !