Le Premier ministre israélien désigné a signé jeudi un accord de coalition avec Bezalel Smotrich en vertu duquel son parti, " Sionisme religieux ", obtiendra notamment le portefeuille, en rotation, des Finances et celui de l’Immigration. En vertu des lois israéliennes, M. Netanyahu a jusqu’au 11 décembre pour former un gouvernement mais peut aussi demander une extension de 14 jours.

Le bloc de droite de Benjamin Netanyahu et ses alliés ultra-orthodoxes et d’extrême droite est arrivé majoritaire aux législatives du 1er novembre (64 sièges sur 120), devant le camp mené par le centriste Yaïr Lapid (54 sièges). (AFP)

 

 

Le Premier ministre israélien désigné a signé jeudi un accord de coalition avec une dernière formation d’extrême-droite, qui obtient un posté clé dans l’essor de la colonisation en Cisjordanie, avant d’intensifier les pourparlers avec des partis ultra-orthodoxes pour former le prochain gouvernement.

Le bloc de droite de Benjamin Netanyahu et ses alliés ultra-orthodoxes et d’extrême droite est arrivé majoritaire aux législatives du 1er novembre (64 sièges sur 120), devant le camp mené par le centriste Yaïr Lapid (54 sièges).

Au cours de la dernière semaine, le Likoud de M. Netanyahu avait signé des accords avec le controversé Itamar Ben Gvir, en vertu duquel ce dernier occuperait le poste de ministre de la Sécurité nationale, et avec Avi Maoz connu pour ses positions hyper nationalistes et anti-LGBTQ.

 

Et jeudi soir, M. Netanyahu a signé un accord avec le chef d’un troisième parti d’extrême droite, Bezalel Smotrich en vertu duquel son parti, " Sionisme religieux " obtiendra notamment le portefeuille, en rotation, des Finances er celui de l’Immigration. Il obtiendra aussi des " fonctions " dans la branche du ministère de la Défense chargée des colonies israéliennes en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël.

Plus de 475 000 Israéliens vivent actuellement dans des colonies en Cisjordanie, jugées contraires au droit international, soit environ quatre fois plus qu’à la signature, dans les années 90, des accords d’Oslo n’ayant pas débouché sur une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.

" Nous franchissons aujourd’hui une autre étape historique pour établir un gouvernement juif, sioniste et national qui rétablira la sécurité (…) et développera la colonisation ", a déclaré M. Smotrich dans un communiqué conjoint avec M. Netanyahu.

Ce dernier doit encore s’entendre avec ses alliés des deux partis ultra-orthodoxes – Shass et Judaïsme unifié de la Torah – pour former le prochain gouvernement.

En vertu des lois israéliennes, M. Netanyahu a jusqu’au 11 décembre pour former un gouvernement mais peut aussi demander une extension de 14 jours.

Avec AFP