Après la condamnation à mort d’un ressortissant Irano-Britannique par la justice iranienne pour cause d’espionnage, les États-Unis ont demandé à l’Iran de ne pas procéder à l’exécution. Le Royaume-Uni a de son côté dénoncé " un acte politique motivé ".

 

Les États-Unis ont affirmé vendredi joindre leur voix au Royaume-Uni pour appeler l’Iran à ne pas exécuter un ressortissant Irano-Britannique, condamné à mort pour espionnage et dont l’exécution pourrait être " imminente ".

Mizan online, l’agence de l’Autorité judiciaire, avait annoncé mercredi qu’Alireza Akbari avait été condamné " à mort pour corruption sur terre et pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements " au Royaume-Uni.

" Les charges pesant sur M. Akbari et sa condamnation à mort sont politiquement motivées et son exécution serait inadmissible ", a déclaré le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Vedant Patel, faisant part d’une " possible exécution imminente ".

Il a appelé lors d’un point de presse à sa " libération immédiate " et dénoncé des informations " faisant état du fait que M. Akbari a été drogué, torturé durant sa détention, interrogé des milliers d’heures et contraint à des aveux forcés ".

Jeudi, l’agence officielle IRNA avait assuré que M. Akbari, 61 ans, avait occupé des postes haut placés dans l’appareil sécuritaire et de défense iranien.

Le chef de la diplomatie britannique, James Cleverly, avait dénoncé le verdict et appelé Téhéran à ne pas exécuter le ressortissant britannique et iranien, dénonçant lui aussi un " acte politiquement motivé ".

Avec AFP