Les professionnels réunis depuis lundi au salon horloger de Genève restent confiants après deux années record à l’export, même si le tourbillon qui secoue le secteur bancaire vient réveiller les mauvais souvenirs de la crise financière de 2008.

En 2021, les exportations horlogères suisses ont enregistré un rebond de 31,2% en 2021 grâce à un vif rebond aux États-Unis et au Moyen-Orient après le choc de la pandémie de Covid-19, puis ont encore grimpé de 11,4% en 2022 avec la reprise en Europe, dopée par le retour des touristes, pour toucher un plus haut historique à 24,8 milliards de francs suisses (24,9 milliards d’euros).

Et pour les deux premiers mois de cette année, les statistiques de la fédération horlogère suisse font encore état d’une nouvelle progression des exportations de 10,6%.

Mais la forte correction qui touche le secteur bancaire en Bourse après la faillite de l’Américain SVB et l’effondrement de Credit Suisse ravive le spectre de 2009, une année durant laquelle les exportations horlogères s’étaient effondrées de 22,3%, davantage encore qu’en 2020 avec le choc de la pandémie de Covid-19 (-21,8%).

Avec AFP