Nouvelle réduction de la production de pétrole : l’Irak, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, Oman et le Koweït ont annoncé une baisse de leur production, évoquant une " mesure de précaution " visant à stabiliser le marché. Cette nouvelle baisse de la production, qui s’ajoute à celle décidée en octobre, intervient malgré des appels des États-Unis à augmenter celle-ci.

L’Irak, l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Oman et le Koweït ont annoncé dimanche une réduction dès mai de leur production de pétrole, les géants pétroliers du Golfe évoquant une " mesure de précaution " visant à stabiliser le marché.

Cette coupe, qui débutera en mai et perdurera jusqu’à la fin de l’année, signifie au total une baisse de la production d’environ un million de barils par jour (bpj), soit la plus importante réduction depuis octobre.

Ryad va réduire sa production de 500.000 bpj, l’Irak de 211.000 bpj, les Émirats de 144.000 bpj, le Koweït de 128.000 bpj, l’Algérie de 48.000 bpj et Oman de 40.000 bpj, ont déclaré chaque pays via leurs agences de presse officielles respectives.

Ces baisses auront toutes lieu à partir de mai jusqu’à fin 2023. Elles ont lieu " en coordination avec certains pays membres de l’Opep et non membres de l’Opep ", selon le ministère algérien de l’Énergie.

Cette nouvelle baisse de la production, qui s’ajoute à celle décidée en octobre, intervient malgré des appels des États-Unis à augmenter le nombre de bpj, sur fond d’inflation galopante alors que la Chine, le pays le plus gourmand en or noir, rouvre son économie après s’être repliée sur elle-même pendant la pandémie de Covid-19.

Sami Erchoff avec AFP