Arrêté en Russie jeudi dernier pour des accusations d’espionnage, Evan Gershkovich, correspondant en Russie du quotidien Wall Street Journal, a fait appel de son placement en détention provisoire.  Lundi, le président Joe Biden a réclamé la libération du journaliste, la Maison Blanche qualifiant de " ridicules " les accusations d’espionnage à son encontre.

La défense du journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté en Russie la semaine dernière pour des accusations d' "espionnage " qu’il rejette, a fait appel lundi de son placement en détention, a indiqué un tribunal de Moscou.

" C’est le même avocat (commis d’office) ayant représenté Gershkovich lors de son arrestation qui a fait appel ", a indiqué une porte-parole du tribunal moscovite de Lefortovo.

" La date de l’audience concernant l’appel du placement en détention sera annoncée cette semaine ", a-t-elle ajouté, précisant que la requête serait examinée par une autre cour, de plus haute instance.

Evan Gershkovich, correspondant en Russie du prestigieux quotidien américain Wall Street Journal et ancien journaliste de l’AFP à Moscou, a été placé jeudi dernier en détention provisoire (AFP)

Evan Gershkovich, correspondant en Russie du prestigieux quotidien américain Wall Street Journal et ancien journaliste de l’AFP à Moscou, a été placé jeudi dernier en détention provisoire au moins jusqu’au 29 mai.

Il a été arrêté à Ekaterinbourg (Oural) par le service fédéral de sécurité (FSB), qui l’accuse d' "espionnage ".

Le Wall Street Journal et le reporter, respecté par ses collègues pour sa rigueur, démentent ces accusations.

Le président américain Joe Biden a réclamé vendredi la libération du journaliste, la Maison Blanche qualifiant de " ridicules " les accusations d’espionnage.

Sami Erchoff avec AFP