Deux Israéliennes ont été tuées vendredi en Cisjordanie occupée dans une attaque contre leur véhicule, après les frappes israéliennes contre la bande de Gaza et le sud du Liban.

L’armée israélienne a précisé que leur véhicule avait été attaqué dans le nord-est de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Elle a annoncé avoir bloqué les routes dans le secteur et lancé des recherches pour retrouver les " terroristes " qui ont tiré sur le véhicule.

Condamnant " l’agression israélienne épouvantable " à Gaza et au Liban, le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a dit de son côté tenir Israël " entièrement responsable des conséquences d’une agression aussi grave ".

Le ministère de la Santé de Gaza a fait état de " dégâts " à l’hôpital pédiatrique al-Dorra (dans l’est de la ville de Gaza) à la suite des raids israéliens, condamnant un acte " inacceptable ".

Le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l’armée israélienne, a indiqué à la presse que ces dernières informations étaient en train d’être examinées.

Le Hamas et le Jihad islamique ont informé vendredi l’Egypte, qui sert habituellement de médiateur entre Israël et les groupes palestiniens, que " les factions palestiniennes poursuivront les tirs de roquettes si Israël continue ses agressions et raids aériens ", ont affirmé à l’AFP des sources de ces mouvements palestiniens à Gaza.

L’armée israélienne a dit par ailleurs avoir mené plusieurs raids aériens dans la nuit dans la bande de Gaza, visant dix cibles, dont des tunnels, une mitrailleuse lourde et des ateliers de fabrication d’armes appartenant au Hamas.

En riposte, plusieurs dizaines de missiles ont été tirés à partir de la bande de Gaza. Un seul a touché une zone urbaine, Sderot, tout près de la bande de Gaza, endommageant une maison, selon le lieutenant-colonel Hecht.

Roger Barake, avec AFP