Face à l’impossibilité de former un gouvernement en Grèce, un gouvernement intérimaire va être formé pour organiser un nouveau scrutin. Le président de la Cour des comptes Ioannis Sarmas a été chargé d’assurer l’intérim.

Trois jours après les élections législatives en Grèce, le président de la Cour des comptes, Ioannis Sarmas, a été chargé mercredi de constituer un gouvernement intérimaire pour organiser un nouveau scrutin d’ici à la fin juin.

Devant " l’impossibilité de former un gouvernement (…), la solution, selon la Constitution est la formation d’un gouvernement intérimaire ", a indiqué la présidente de la République, Katerina Sakellaropoulou, lors d’une rencontre avec Ioannis Sarmas.

Elle faisait référence au fait qu’aucun des trois partis arrivés en tête dimanche soir n’a souhaité bâtir une alliance gouvernementale.

Le grand vainqueur du scrutin, le dirigeant de la droite Nouvelle-Démocratie et Premier ministre sortant, Kyriakos Mitsotakis, souhaite la tenue de nouvelles élections, vraisemblablement le 25 juin, pour tenter d’obtenir cette fois-ci une majorité absolue.

" C’est un grand honneur, une obligation constitutionnelle et mon devoir en tant que citoyen d’accepter cette responsabilité ", a indiqué Ioannis Sarmas, 66 ans, qui doit très prochainement nommer un gouvernement intérimaire.

Né sur l’île grecque de Kos, Ioannis Sarmas, a suivi une carrière de magistrat en Grèce après ses études de droit à Athènes et à Paris et un doctorat en droit public.

Il devrait assurer les fonctions de Premier ministre jusqu’à la désignation d’un gouvernement issu du deuxième scrutin.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP