Les États-Unis et la France ont fermement dénoncé jeudi le tir d’un nouveau type de missile par l’Iran. Ces réactions révèlent les inquiétudes des Occidentaux face à la poursuite simultanée du programme nucléaire iranien et du développement d’un vecteur pour des ogives atomiques.

Les Etats-Unis et la France ont de nouveau dénoncé jeudi les activités de " prolifération " de l’Iran, qui a dévoilé un nouveau missile balistique d’une portée de 2.000 kilomètres et capable de transporter des ogives pesant plus d’une tonne.

" Comme nous l’avons clairement dit, le développement et la prolifération de missiles balistiques par l’Iran posent une menace sérieuse à la sécurité régionale et internationale ", a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller.

" L’Iran est engagé dans une escalade nucléaire extrêmement préoccupante " a déploré, pour sa part, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, ajoutant que la France " condamne cette nouvelle violation de la résolution 2231 adoptée en 2015 par le Conseil de sécurité des Nations Unies ".

D’autre part, Miller a souligné que malgré les restrictions imposées par la communauté internationale, l’Iran " continue d’acquérir des technologies liées aux missiles balistiques de fournisseurs étrangers et de mener des tests de missiles balistiques " en violation des résolutions de l’ONU.

Le missile Kheibar, dernière version du Khorramshahr qui est le missile iranien de plus longue portée jusqu’ici, a été dévoilé à côté d’une réplique de la mosquée Al-Aqsa (dans le secteur palestinien de la Vieille ville de Jérusalem), lors d’une retransmission en direct à la télévision publique.

Malo Pinatel, avec AFP