Arrêté sur le lieu des faits hier dans la journée, l’auteur de l’attaque au couteau est encore en garde à vue, alors qu’Emmanuel Macron et son épouse se sont rendu au chevet des victimes, avant de rencontrer les personnes qui sont intervenu pendant le drame.

La garde à vue de l’auteur de l’attaque au couteau qui a fait six blessés en France dont quatre très jeunes enfants jeudi, a été prolongée, alors qu’Emmanuel Macron et son épouse venaient de se rendre au chevet des victimes, avant de rencontrer les personnes qui sont intervenu pendant le drame.

L’état de Abdalmasih H., un réfugié syrien en errance en France après plusieurs années de stabilité en Suède, a été jugé " compatible avec la garde à vue " après son expertise psychiatrique, a indiqué de son côté une source proche de l’enquête. Si l’examen psychiatrique avait conclu à l’abolition du discernement, la garde à vue aurait été levée et les médecins auraient pris le relais.

Emmanuel et Brigitte Macron se sont rendu vendredi au chevet des victimes hospitalisées à Grenoble avant d’aller à Annecy pour rencontrer ceux qui ont apporté " aide et soutien " pendant le drame qui a secoué cette ville paisible des Alpes.

Selon la Première ministre française, Elisabeth Borne, les quatre enfants " ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable ". Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait indiqué auparavant que deux des quatre enfants blessés étaient toujours en " urgence vitale ".

Trois des petits blessés ont été transférés à Grenoble, le quatrième à Genève en Suisse, après avoir reçu les premiers soins à Annecy. Parmi les quatre enfants blessés, âgés de 22 à 36 mois, l’un est Britannique et un autre est Néerlandais.

L’assaillant, short noir et foulard bleu noué sur la tête, visait clairement les enfants lors de son attaque meurtrière, selon des images du drame authentifiées par l’AFP. On le voit dans cette vidéo lever les bras au ciel et crier en anglais " au nom de Jésus! ".

Les images montrent aussi un jeune homme portant un sac à dos tenter de le faire reculer. Prénommé Henri, il doit faire partie des personnes que doit rencontrer Emmanuel Macron vendredi, selon l’Elysée. Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l’agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l’interpellation, et un autre adulte a été touché plus légèrement.

A Annecy, des dizaines de personnes choquées déposaient des fleurs ou venaient se recueillir devant le petit mémorial improvisé dans l’aire de jeux. Bouquets de roses blanches, peluches, bougies et messages de soutien s’accumulent devant les châteaux de bois et les toboggans.

Maïssa Ben Fares, avec AFP

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