Alors que les deux plus grandes puissances mondiales se livrent depuis plusieurs années une guerre d’influence pour le moins tumultueuse, le secrétaire d’État américain Antony Blinken est arrivé à Pékin dimanche dans le but d’apaiser les tensions bilatérales. Sensible, le dossier taïwanais sera inévitablement évoqué. 

Le secrétaire d’État Antony Blinken a entamé dimanche une visite à Pékin dans le but d’apaiser les tensions entre les États-Unis et la Chine. Si personne ne fonde beaucoup d’espoir quant à de véritables avancées diplomatiques tant les sujets de friction sont nombreux, l’idée reste toutefois d’amorcer un dégel diplomatique et de maintenir un dialogue pour " gérer de façon responsable la relation sino-américaine ", indique le département d’État américain.  Cette rencontre sera par ailleurs l’occasion pour les deux pays d’aborder le dossier taïwanais.

À ce propos, le ministre chinois des Affaires étrangères a affirmé dimanche que Taïwan représentait " le péril le plus important " pour les relations entre Pékin et Washington, selon des propos rapportés par la télévision d’État CCTV.

" La question de Taïwan constitue la question fondamentale des intérêts primordiaux de la Chine, le sujet le plus important dans les relations entre la Chine et les États-Unis et le péril le plus important " pour celles-ci, a déclaré Qin Gang à son homologue américain Antony Blinken, selon CCTV.

L’année prochaine sera une échéance électorale à la fois aux États-Unis et à Taïwan, région que la Chine considère comme une de ses provinces qu’elle s’obstine à réintégrer.

Maïssa Ben Fares, avec AFP